Transpyrénéenne
du 22 au 28 juin 2013
par Georges Magris
Visionez le diaporama en mode « Diaporama ». Cliquez sur les photos pour les agrandir.
L’idée originelle était que deux groupes, l’un partant côté Atlantique et l’autre côté Méditerranée, se croisent à mi parcours pour profiter d’une journée commune. La décision fut prise avec douze équipages de ne faire qu’un « aller » vers Biarritz.
Samedi 22 juin
Notre base de départ fut fixée à Alet-les-Bains le samedi, à quelques kilomètres de Limoux où résident Alex et Marga Smit, organisateurs de la première moitié du parcours. Tous les équipages arrivèrent dans l’après-midi du samedi sous un beau soleil, nous permettant de profiter du parc et de la terrasse ombragée pour déguster quelques boissons fraiches. Une petite visite pédestre d’Alet nous permit de constater que la cité, ancienne ville d’eaux et de cure, est en mal d’entretien et quasi déserte... L’hôtel de l’Evêché quant à lui était très correct, les chambres un peu surprenantes car autrefois occupées par des moines, donc austères. La literie de qualité nous permit de profiter d’une bonne nuit réparatrice.
Dimanche 23
Déception au réveil, avec de la bruine puis de la pluie, mais le mauvais temps n’arrêtant pas les Triumphistes, c’est vers 8h30 que les participants s’élancent vers l’aventure, avec entre autres Marcel et Nathalie Massardier au volant de leur prototype « TR9 », direction Font-Romeu puis l’Espagne. Vers 11h le soleil nous fait la grâce de réapparaitre et à la pause café, opération décapotage. Les paysages sont magnifiques mais la première difficulté apparait après le poste frontière andorran pour trouver la route d’Os-de-Civis où nous devons déjeuner. Un équipage en perdition, Alain et Marylène Dufour, dans leur TR 4x4 spéciale. Arrivée au bout du monde vers 14h, le parking du restaurant d’altitude est envahi par une quantité incroyable de bus. Nous peinons à nous garer. Quel choc en pénétrant dans l’établissement, environ cinq-cents personnes, un bruit assourdissant, mais notre table était bien disponible ! Un service tambour battant, efficace avec intermède Loto pour un jambon du pays, le tout sous couvert d’un orchestre installé dans un petit coin au fond de la salle. Cuisine espagnole typique de qualité, quoiqu’un peu lourde, accompagnée d’un vin de messe « spécial contrôle de gendarmerie ». Alain et Marylène nous retrouvent, enfin vers 15h. A 16h tout le monde est sur le pont pour reprendre la route. Le temps est redevenu maussade. Nous nous dirigeons vers Andorre et le Pas-de-la-Case, mais l’altitude nous fait traverser les nuages et c’est un temps exécrable qui s’abat sur nous. Il est urgent de recapoter, d’allumer les phares et de mettre en route les essuie-glaces et le désembuage. Bref, toutes ces petites choses « efficaces » sur nos voitures. Passage à Ax-les-Thermes pour arriver en fin de soirée à l’hôtel de la Poste à Tarascon-sur-Ariège, terme de l’étape du Dimanche.
Lundi 24
Temps ensoleillé. Après avoir récupéré les voitures au parking réservé, départ pour Bagnères-de-Luchon, en passant le matin par le Port de Lers (1517m), le col d’Agnes (1570m), la vallée d’Ustou, le col de la Core (1395m). Enfin arrivée dans la vallée de Bethmale où nous ferons le déjeuner à l’auberge de la Core à Arrien. Accueil très sympathique et cassoulet mémorable ! La digestion se fera pendant l’ascension des Cols de Portet d’Aspet (1069m) et de Menté (1349m). Là encore, des paysages d’une vraie beauté, des fleurs abondantes sur les bas côtés de la route, et des « verts » partout. Les routes des cols sont en général très pentues, les montées comme les descentes, et les virages souvent en épingles à cheveux. Nos mécaniques résisteront-elles ? Nous traversons aussi des villages tels que Saint-Beat, rendus malheureusement célèbres quelques jours avant par les pluies torrentielles qui s’y sont abattues. La Garonne et ses nombreux affluents n’ont laissé aucune chance aux riverains. Quelle désolation, berges et routes engloutis, amoncellement d’immondices et de bois. Un sentiment de malaise m’envahit : nous nous promenons, coude à la portière, dans nos belles autos pendant que les autochtones triment pour essayer d’effacer les stigmates du sinistre ! Notre nouveau passage en Espagne, via le col du Portillon (1320m) nous permet de constater qu’eux non plus n’ont pas été épargnés. Arrivée en fin de soirée à Bagnères-de-Luchon où Marc Dormal a dû trouver en catastrophe un hébergement de secours à la Résidence « Les Jardins de Ramel », l’hôtel la Villa Corneille étant sinistré pour les mêmes raisons.
Mardi 25
Journée de repos bien méritée. Après un petit déjeuner en ville dans un bistrot « réquisitionné » pour la circonstance, plusieurs groupes se forment soit pour visiter la ville et ses thermes, soit pour aller admirer à pied la cascade de Juzet avec une chute de quarante mètres. L’après-midi, toute l’équipe semble d’accord pour aller admirer à une trentaine de kilomètres la cité de Saint-Bertrand-de-Comminges, sa très belle cathédrale gothique du Xème siècle et son village fortifié.
Mercredi 26
Petit déjeuner en ville et départ vers 10h. Encore notre lot de cols à franchir, Peyresourde (1509m), Aspin (1489m) où une halte nous permet d’admirer le Pic-du-Midi-de-Bigorre, en apéritif le Tourmalet (2125m) enneigé, avant un très bon déjeuner à Sainte-Marie-de-Campan (Marcel, combien d’assiettes de Garbure ?), sans oublier le col d’Aubisque (1709m) comme digestif, où Chantal oublie son sac à main récupéré par Marie-Rose. Ouf ! Et la route fut encore longue pour rejoindre Accous en passant par Laruns et Escot. Une journée bien remplie, une merveille pour les yeux, un temps frais mais ensoleillé. L’apéritif à l’hôtel le Permayou donne l’occasion de remettre quelques cadeaux aux organisateurs de ce séjour admirable, Marga et Alex Smit pour la partie Orientale et Marie-Rose et Marc Dormal pour l’Occidentale. Encore merci à eux.
Jeudi 27
Dernier jour de notre périple avec toujours quelques cols au programme, nous ne sommes pas dans les Pyrénées pour rien ! Le Pic Soulaing (1589m), le col de Bargagui (1327m) et les chalets d’Iraty après Larrau. Déjeuner champêtre au bas de ce col, au bord d’une petite rivière et d’un parking bienvenu. Quel moment de convivialité ! De franches rigolades, de nombreuses tentatives de franchissement du ruisseau, à pied et à bord du 4x4 d’Alain et Marylène ! Pause café à Saint-Jean-Pied-de-Port avec séparation des groupes, certains préférant passer par Espelette pour une visite de ce beau village avec dégustation de piment, d’autre empruntant le col d’Yspéguy (672m) que nous n’avions pas pu admirer lors de l’Event 2012 bien arrosé. Après une bonne douche à l’hôtel Arena de Saint-Jean-de-Luz, Marc nous avait fait une bonne surprise : l’excellent restaurant « La Tantina de la Playa », les pieds dans l’eau sur la plage de Bidart. Là encore, un très bon moment.
Vendredi 28
Et c’est avec regret que ce périple se termina ce vendredi matin. Ce groupe fut très homogène, avec un réel esprit de camaraderie, chacun apportant sa bonne humeur et son envie de communiquer. Grand merci à nos organisateurs pour cette belle sortie et qui ont su faire face aux situations de dernière minute, enfin merci à tous les participants pour leur joie de vivre.
A quand la prochaine ?
du 22 au 28 juin 2013
par Georges Magris
Visionez le diaporama en mode « Diaporama ». Cliquez sur les photos pour les agrandir.
L’idée originelle était que deux groupes, l’un partant côté Atlantique et l’autre côté Méditerranée, se croisent à mi parcours pour profiter d’une journée commune. La décision fut prise avec douze équipages de ne faire qu’un « aller » vers Biarritz.
Samedi 22 juin
Notre base de départ fut fixée à Alet-les-Bains le samedi, à quelques kilomètres de Limoux où résident Alex et Marga Smit, organisateurs de la première moitié du parcours. Tous les équipages arrivèrent dans l’après-midi du samedi sous un beau soleil, nous permettant de profiter du parc et de la terrasse ombragée pour déguster quelques boissons fraiches. Une petite visite pédestre d’Alet nous permit de constater que la cité, ancienne ville d’eaux et de cure, est en mal d’entretien et quasi déserte... L’hôtel de l’Evêché quant à lui était très correct, les chambres un peu surprenantes car autrefois occupées par des moines, donc austères. La literie de qualité nous permit de profiter d’une bonne nuit réparatrice.
Dimanche 23
Déception au réveil, avec de la bruine puis de la pluie, mais le mauvais temps n’arrêtant pas les Triumphistes, c’est vers 8h30 que les participants s’élancent vers l’aventure, avec entre autres Marcel et Nathalie Massardier au volant de leur prototype « TR9 », direction Font-Romeu puis l’Espagne. Vers 11h le soleil nous fait la grâce de réapparaitre et à la pause café, opération décapotage. Les paysages sont magnifiques mais la première difficulté apparait après le poste frontière andorran pour trouver la route d’Os-de-Civis où nous devons déjeuner. Un équipage en perdition, Alain et Marylène Dufour, dans leur TR 4x4 spéciale. Arrivée au bout du monde vers 14h, le parking du restaurant d’altitude est envahi par une quantité incroyable de bus. Nous peinons à nous garer. Quel choc en pénétrant dans l’établissement, environ cinq-cents personnes, un bruit assourdissant, mais notre table était bien disponible ! Un service tambour battant, efficace avec intermède Loto pour un jambon du pays, le tout sous couvert d’un orchestre installé dans un petit coin au fond de la salle. Cuisine espagnole typique de qualité, quoiqu’un peu lourde, accompagnée d’un vin de messe « spécial contrôle de gendarmerie ». Alain et Marylène nous retrouvent, enfin vers 15h. A 16h tout le monde est sur le pont pour reprendre la route. Le temps est redevenu maussade. Nous nous dirigeons vers Andorre et le Pas-de-la-Case, mais l’altitude nous fait traverser les nuages et c’est un temps exécrable qui s’abat sur nous. Il est urgent de recapoter, d’allumer les phares et de mettre en route les essuie-glaces et le désembuage. Bref, toutes ces petites choses « efficaces » sur nos voitures. Passage à Ax-les-Thermes pour arriver en fin de soirée à l’hôtel de la Poste à Tarascon-sur-Ariège, terme de l’étape du Dimanche.
Lundi 24
Temps ensoleillé. Après avoir récupéré les voitures au parking réservé, départ pour Bagnères-de-Luchon, en passant le matin par le Port de Lers (1517m), le col d’Agnes (1570m), la vallée d’Ustou, le col de la Core (1395m). Enfin arrivée dans la vallée de Bethmale où nous ferons le déjeuner à l’auberge de la Core à Arrien. Accueil très sympathique et cassoulet mémorable ! La digestion se fera pendant l’ascension des Cols de Portet d’Aspet (1069m) et de Menté (1349m). Là encore, des paysages d’une vraie beauté, des fleurs abondantes sur les bas côtés de la route, et des « verts » partout. Les routes des cols sont en général très pentues, les montées comme les descentes, et les virages souvent en épingles à cheveux. Nos mécaniques résisteront-elles ? Nous traversons aussi des villages tels que Saint-Beat, rendus malheureusement célèbres quelques jours avant par les pluies torrentielles qui s’y sont abattues. La Garonne et ses nombreux affluents n’ont laissé aucune chance aux riverains. Quelle désolation, berges et routes engloutis, amoncellement d’immondices et de bois. Un sentiment de malaise m’envahit : nous nous promenons, coude à la portière, dans nos belles autos pendant que les autochtones triment pour essayer d’effacer les stigmates du sinistre ! Notre nouveau passage en Espagne, via le col du Portillon (1320m) nous permet de constater qu’eux non plus n’ont pas été épargnés. Arrivée en fin de soirée à Bagnères-de-Luchon où Marc Dormal a dû trouver en catastrophe un hébergement de secours à la Résidence « Les Jardins de Ramel », l’hôtel la Villa Corneille étant sinistré pour les mêmes raisons.
Mardi 25
Journée de repos bien méritée. Après un petit déjeuner en ville dans un bistrot « réquisitionné » pour la circonstance, plusieurs groupes se forment soit pour visiter la ville et ses thermes, soit pour aller admirer à pied la cascade de Juzet avec une chute de quarante mètres. L’après-midi, toute l’équipe semble d’accord pour aller admirer à une trentaine de kilomètres la cité de Saint-Bertrand-de-Comminges, sa très belle cathédrale gothique du Xème siècle et son village fortifié.
Mercredi 26
Petit déjeuner en ville et départ vers 10h. Encore notre lot de cols à franchir, Peyresourde (1509m), Aspin (1489m) où une halte nous permet d’admirer le Pic-du-Midi-de-Bigorre, en apéritif le Tourmalet (2125m) enneigé, avant un très bon déjeuner à Sainte-Marie-de-Campan (Marcel, combien d’assiettes de Garbure ?), sans oublier le col d’Aubisque (1709m) comme digestif, où Chantal oublie son sac à main récupéré par Marie-Rose. Ouf ! Et la route fut encore longue pour rejoindre Accous en passant par Laruns et Escot. Une journée bien remplie, une merveille pour les yeux, un temps frais mais ensoleillé. L’apéritif à l’hôtel le Permayou donne l’occasion de remettre quelques cadeaux aux organisateurs de ce séjour admirable, Marga et Alex Smit pour la partie Orientale et Marie-Rose et Marc Dormal pour l’Occidentale. Encore merci à eux.
Jeudi 27
Dernier jour de notre périple avec toujours quelques cols au programme, nous ne sommes pas dans les Pyrénées pour rien ! Le Pic Soulaing (1589m), le col de Bargagui (1327m) et les chalets d’Iraty après Larrau. Déjeuner champêtre au bas de ce col, au bord d’une petite rivière et d’un parking bienvenu. Quel moment de convivialité ! De franches rigolades, de nombreuses tentatives de franchissement du ruisseau, à pied et à bord du 4x4 d’Alain et Marylène ! Pause café à Saint-Jean-Pied-de-Port avec séparation des groupes, certains préférant passer par Espelette pour une visite de ce beau village avec dégustation de piment, d’autre empruntant le col d’Yspéguy (672m) que nous n’avions pas pu admirer lors de l’Event 2012 bien arrosé. Après une bonne douche à l’hôtel Arena de Saint-Jean-de-Luz, Marc nous avait fait une bonne surprise : l’excellent restaurant « La Tantina de la Playa », les pieds dans l’eau sur la plage de Bidart. Là encore, un très bon moment.
Vendredi 28
Et c’est avec regret que ce périple se termina ce vendredi matin. Ce groupe fut très homogène, avec un réel esprit de camaraderie, chacun apportant sa bonne humeur et son envie de communiquer. Grand merci à nos organisateurs pour cette belle sortie et qui ont su faire face aux situations de dernière minute, enfin merci à tous les participants pour leur joie de vivre.
A quand la prochaine ?