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Triumph 2000 et 2500 - Histoire

D’après les sites anglophones dont Wikipedia 

Triumph 2500 Mk1Il s’agit d’une grande berline, lancée en 1973 suite à l'absorbtion de La Triumph Motor Company par le groupe British Leyland. Cete berline fut ensuite secondée par un break « Estate ». En 1968, la gamme fut élargie avec l'arrivée de la Triumph 2500 Mk1La première version Mk1 fut remplacée en 1969 par la Mk2, légèrement plus longue. Cette dernière grande Triumph évoluera rapidement en abandonnant dès 1977 la version haut de gamme à injection au profit de la version Mk2 2500 S équipée de deux carburateurs.

Avec l'avènement au sein du même groupe British Leyland de la nouvelle Rover SD1, la production de la Triumph fut arrêtée en 1979.

La Triumph 2000 utilisait le moteur six cylindres en ligne apparu pour la première fois sur la Standard Vanguard fin 1960. Les dernières Vanguard avaient un taux de compression de 8.0:1, mais pour tenir compte de l’élévation du degré d’octane de l’essence, ce taux fut porté à 8.5:1 sur les Triumph. Cette évolution, accompagnée de l’installation de deux carburateurs Stromberg 150CD permirent d’obtenir une puissance de 90 cv, alors que le moteur d’origine des Vanguard développait 80 cv.

La transmission d’origine des Vanguard faisait appel à une boîte de vitesses manuelle à quatre rapports, l’overdrive ou la boîte de vitesses automatiques à trois rapports étant proposés en option. La structure de la voiture était monocoque et la suspension reposait sur des ressorts hélicoïdaux, tant à l’avant qu’à l’arrière. Les freins, à disque à l’avant et à tambour à l’arrière, étaient assistés.

Triumph 2000 Mk1La Triumph 2000 était la concurrente directe de la Rover P6 2000, proposée à l’époque avec le seul moteur quatre cylindres. La Rover fut présentée en octobre 1963, seulement une semaine avant la Triumph. Ces deux voitures définissaient un nouveau segment de marché en Angleterre, offrant un niveau de luxe et de confort comparables à ceux des Jaguar et Rover de haut de gamme, mais nettement plus modernes, moins chères et bien moins onéreuses à l’utilisation.

Triumph 2000 Mk2 EstateLe projet « Barb » donna le jour à la Triumph 2000 Mk1. La voiture a été présentée au London Motor Show d’octobre 1963, mais sa commercialisation ne devint effective qu’à partir de janvier de l’année suivante. La berline fut produite jusqu’en 1969. La version break « Estate » apparut en 1965. Cette dernière, dont la carrosserie était fabriquée en partie par la firme Carbodies, conservait en version Mk1 la même longueur que la berline. Plusieurs améliorations ponctuèrent la carrière de la voiture, la plus marquante d’entre-elles fut le remplacement en octobre 1966 de la ventilation défectueuse, le système de chauffage étant repositionné en aval de nouvelles prises d’air sur la face avant. 1968 vit le lancement de la Triumph 2500 PI Mk1, équipée d’un système d’injection mécanique d’essence Lucas. Si les performances étaient excellentes, tous les modèles à injection, y compris la Triumph TR6, acquirent une réputation fâcheuse, en raison d’un manque de fiabilité et d’une consommation d’essence excessive.

Triumph 2500PIEn Australie, les berlines Triumph souffrirent beaucoup de la chaleur tropicale. La pompe à essence électrique surchauffait, entraînant la vaporisation du carburant, le moteur ne repartant qu’une fois la pompe refroidie. La surchauffe de la pompe était due conjointement à une pression d’essence élevée (7.6 bar) et à l'utilisation d'une pompe initialement développée à partir d’un simple moteur d’essuie-glace, incapable de résister, ni à des pressions élevées, ni à des températures ambiantes considérées comme normales, a fortiori plus chaudes. Comme la version à injection n'apparut vers la fin de la carrière de la Mk1, il n’y eut que peu de de voitures de ce type.

Triumph 2500PI Mk2En 1969, le projet « Innsbruck » aboutit à la commercialisation de la gamme Mk2, le styliste italien Giovanni Michelotti s’étant chargé de moderniser la ligne de la voiture, la calandre avant adoptant le style de la Stag. La Triumph 2000 d’entrée de gamme était la plus demandée, le reste de la production se partageant entre les Triumph 2500 TC et 2500 PI. En dehors du modèle à injection, les Triumph 2000 et 2500 TC disposaient de deux carburateurs Stromberg ou SU, l’appellation TC étant trompeuse puisqu’elle ne servait qu’à identifier les versions les mieux équipées. En juin 1975, le modèle 2500 S compléta la gamme, doté de jantes de 14 pouces et de barres antiroulis. Il remplaçait la 2500 PI qui avait déjà disparu des halls d’exposition deux mois auparavant. Ce retrait confirma la disparition de la gamme des modèles à injection, la nouvelle 2500 S offrant de meilleures accélérations et s’avérant légèrement moins onéreuse que sa sœur.

Les nouvelles versions proposaient un grand nombre d’améliorations, souvent mineures, la plus significative étant une refonte de la suspension accompagnée de l’adoption de barres de stabilisation. La version « Estate » de la Mk2 mesurait 12.5 cm de moins que la berline, car l’arrière de la voiture reprenait la caisse du modèle précédent.

Triumph 2500 SLa production de la Mk2, la dernière grande Triumph, cessa en 1977. Elle était supplantée par la Rover SD1 du même groupe British Leyland. Les versions six cylindres de la Rover SD1 étaient toutefois animées par des moteurs dérivées de ceux équipant les Triumph 2000. L’usine Nelson de la New Zealand Motor Corporation continua l’assemblage de 2500 S en kit jusqu’en mars 1979. Le premier ministre de Nouvelle-Zélande, Sir Robert Muldoon, possédait à titre personnel une Triumph 2500 S avec laquelle il se rendait au travail.

Beaucoup de grandes berlines Triumph roulent toujours, grâce à l’action de clubs d’amateurs et à l’existence d’un réseau de fournisseurs spécialisé. Les prix fluctuent en fonction de l’année et du modèle, la vedette revenant à la Triumph Mk1 « Estate ». Une Triumph 2000 en bon état de fonctionnement s’échange contre 700 £ à 800 £. Les exemplaires couleur menthe frisent les 3.500£. Une Mk1 PI s’est récemment vendue 11.000 £. Les Triumph de la gamme 2000 sont également recherchées en raison du nombre important de pièces communes avec les véhicules des gammes TR6, GT6 et Vitesse.

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