Sortie interrégionale

Bordelais et Poitou-Charentes
 

samedi 15 et dimanche 16 octobre

par Alain Bréchet et Christian Campion

Quoi de plus naturel que de visiter un lieu qui explique l'histoire, l'élaboration, la récolte et la production du vin en France et dans le monde quand vous êtes à Bordeaux ?

Nous avons rendez-vous pour visiter de la toute nouvelle Cité du Vin à Bordeaux. Stationnement au pied d'un vestige des années glorieuses d'avant le déclin du port de Bordeaux au profit de Bassens. Chantal et Alain nous offrent thé et café, avec de délicieuses viennoiseries, merci Luc !

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Sans exagération, la visite de ce monument qu'est la Cité du Vin est tout simplement grandiose ! Déjà comparée au « Guggenheim » de Bilbao en termes d'architecture, la Cité du Vin de Bordeaux se revendique comme le plus grand musée du monde consacré au vin. Le bâtiment comprend huit étages, dont quatre consacrés à des bureaux non accessibles au public. Le musée propose plusieurs espaces de visite. On y trouve également un restaurant panoramique « Le 7 », un bar à vins, un salon de lecture, un auditorium et un belvédère. Le parcours permanent permet de décliner tous les univers du vin en dix-neuf étapes, avec des animations et des ateliers interactifs. La découverte du musée a visiblement emballé tous les membres, comme la dégustation au bar du huitième étage qui nous a permis de contempler la ville de Bordeaux sous un angle différent. Il est maintenant temps de prendre la route pour aller déjeuner à la Citadelle de Blaye.
 

Après le déjeuner servi dans un cadre splendide avec vue sur l'estuaire, nous quittons l'enceinte de la citadelle pour aller découvrir un élevage de lamas. Florence et Joël Planteur sont des indépendants passionnés et passionnants qui se consacrent corps et âme à cette vocation. Vous pourrez voir ou revoir leur propriété sur le site des lamas de Brandacot :

http://www.elevagelama.com/bin-debug/#page=accueil
 

Par contre prévoyez un temps suffisamment long pour trouver leur établissement. Envoûtés par ces moments enthousiasmants, nous sommes obligés d'écourter la visite pour rejoindre Vaux-sur-Mer par la route de la côte, où nos amis Isabelle et Bruno nous attendent chez eux pour un apéritif très convivial et plein de cordialité !
 

Après ces agapes gustatives, nous rejoignons notre logis sis dans ce cadre grandiose de simplicité et de confort feutré qui convient parfaitement à cette magnifique station balnéaire de la côte ouest-atlantique. C’est à pied, par un chemin digne des meilleurs contrebandiers, que nous rejoignons rapidement le restaurant « L'Arrosoir » pour partager un repas succulent.
 

Départ dès l'aube pour certains, afin de mettre le cap sur la ville de Jonzac. La route de la côte, empruntée sous un soleil de début d'automne nous gratifie de lumières splendides. Elle nous offre un spectacle serein et bucolique en cette saison. En cours de route, une halte improvisée nous permet de finir les « restes » de la veille et de partager, comme toujours, un moment de bonne humeur. 

Arrivés à Jonzac, nous garons nos « superbes » TR face au château et nous nous rendons au restaurant « Le Coq d'Or », que certains retrouvent avec satisfaction. Après ce repas de qualité, nous rejoignons notre guide afin de découvrir et connaître ce monument et son histoire. Cette enceinte regroupe la mairie, la sous-préfecture et le théâtre réhabilité pour correspondre aux nouvelles normes.

Souhaitant prolonger ces bons moments, nous nous rendons aux « Antilles de Jonzac » qui sont un parc aquatique de détente et de remise en forme situé à Jonzac.

A regrets, arrive le moment où nous devons nous dire au revoir, tout en sachant que nous nous reverrons bientôt. Alain organise des repas d'hiver à Bordeaux et la première sortie de « dégommage » de l'année 2017 aura lieu le 2 avril. Quant à la région Poitou-Charentes, la première sortie 2017 est prévue au mois de mars.

Rive droite - rive gauche

du vendredi 17 au dimanche 19 juin 2016

par Anik Quinty et Georges Magris

Vendredi
 

Au cours de l'après-midi seize équipages arrivent avec entrain à Métabief, prêts à affronter un week-end à météo pessimiste. Avides du bon air montagnard, tout le monde se dirige sur la terrasse pour l'apéritif… Bien joué, les premières gouttes tombent quand il est l'heure de passer à table. Rapide briefing d'Adrien, puis repas dans une ambiance conviviale et ensuite « dodo » car le réveil est prévu tôt .  

Samedi
 

Nous rejoignons le reste de la troupe à Mouthe, à la source du Doubs, sous un ciel maussade et humide, mais la pluie du matin n'arrête pas le pèlerin. Un petit quart d'heure est prévu pour voir la source et prendre quelques photos, puis départ rapide car la route est longue ce matin. De rive en rive, nous accompagnons le Doubs dans sa descente vers Pontarlier, après sa traversée de la retenue naturelle du lac Saint-Point. Direction Morteau, toujours près de l'eau et dans les gorges de Remonot, William et Cyril nous invitent à un « café-coffre » avec petits pains au chocolat sous l'œil bienveillant de Notre Dame de Pitié, protectrice de la grotte chapelle de Remonot.

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Métabief	Source du Doubs	Remonot

Nous continuons notre promenade « road-bookée » vers Morteau, Villers-le-Lac, quittant la proximité de la rivière pour passer les montagnes par le Barboux, Charquemont et Damprichard, avant de descendre sur Goumois. En chemin un panneau de « route barrée » en perturbe plus d'un. Grand classique français, aucun engin de chantier le week-end end mais le panneau est laissé pour le lundi. C'est à Goumois que nous retrouvons la rivière et en franchissant le pont, nous entrons chez nos amis suisses et nous dirigeons vers Saint- Ursanne. La route est tortueuse et après une descente aux Enfers, nous arrivons sains et saufs grâce probablement à la bienveillance d'Ursan, l'ermite qui a rendu célèbre cette belle bourgade médiévale où nous attend un commissaire de course d'exception, casquette jaune et drapeau à damiers.

Café-Coffre	Passion mécanique	Saint-Ursanne

L'Hôtel de la Couronne nous accueille pour le déjeuner, Adrien a du flair pour choisir un établissement dans le « thème » car nous découvrons une grande vitrine de collection de modèles réduits de vieilles voitures.

Commissaire de course	Le groupe	L'Aventure Peugeot

Nous repartons du Clos du Doubs en direction de la France, toujours au plus près de l'eau, pour atteindre Sochaux et visiter le musée de l'Aventure Peugeot. La gente masculine est bien sûr attirée par les engins roulants les plus variés alors que certaines dames regardent avec nostalgie des machines à coudre qui leur évoquent quelques souvenirs.
 

La journée fut chargée en milles c'est donc avec joie que nous nous dirigeons vers l'hôtel à Arbouans qui, comme son nom l'indique, ne manque pas de charme. L'apéro est annoncé à 19h30, dehors ou dedans là est la question… Le ciel est instable, mais notre hôtesse opte finalement pour l'extérieur et ce n'est pas les quelques gouttes de pluie d'un petit nuage récalcitrant qui perturbent la bonne entente transfrontalière des participants.
 

Nous n'évoquerons pas bien sûr la confrontation footballistique franco-suisse prévue le lendemain lors de l'Euro, mais les dieux du foot nous ont entendu car le score de 0-0 laissera tout le monde d'accord.
 

Dimanche
 

Nous retrouvons les rives du Doubs que nous suivons jusqu'à Baume-les-Dames où notre Road-book nous demande d'emprunter une petite route bucolique et là, à la Capitainerie, William et Cyril, nos désormais fidèles « coffee boys », nous attendent le coffre ouvert pour une petite pause. Nous profitons de l'arrêt pour faire quelques clichés du petit port fluvial, puis il est temps de repartir en direction de Besançon, où nous sommes accompagnés sur cette petite route riveraine par une « escadrille » de cygnes en vol qui ont également choisi de descendre la rivière, mais eux sans faire de bruit…

Arrivés à l'entrée de Besançon au bout du tunnel… Surprise désagréable, la route est barrée pour cause de course sportive… Et nous qui croyions qu'il ne se passait jamais rien à Besançon… Donc improvisation pour tout le monde, un petit tour dans la vieille ville et après, chacun choisit sa voie, les plus courageux reprennent le cours du trajet prévu, d'autres préfèrent des routes moins jolies, mais plus rapides pour se rendre à Dole ou plus exactement à Choisey, car pour cause de crue du Doubs, il n'est pas possible de passer sous le pont à Dole. Nous ferons donc pendant notre repas croisière un petit tour sur le canal du Rhône au Rhin, avec quand même un demi-tour dans le Doubs… Le capitaine souhaite nous débarquer dans l'écluse pour être au plus près de nos voitures, mais à notre retour la porte de l'écluse est coincée. Nous décidons donc d'emprunter la passerelle plutôt étroite de la deuxième porte de l'écluse pour regagner le chemin de halage, un peu d'exercice ne fait pas de mal.

Beaume-les-Dames	Canal du Rhône au Rhin	L'écluse

C'est sous le soleil que nous nous disons au revoir, se promettant de se retrouver l'année prochaine dans une aussi bonne ambiance autour d'un nouveau thème à définir.
 

Merci à nos organisateurs : Jacqueline, Adrien, Anik et Bernard, qui ont fait découvrir cette belle région et ont eu la bonne idée de nous faire suivre la rivière Doubs depuis sa source.
 

On en redemande !

Spécial bulles

Sortie interrégionale Bourgogne Champagne

du vendredi 10  au dimanche 12 juin 2016

par  Willy Friedli

Ce week-end devait rassembler un nombre assez important de participants, mais il n'en est pas ainsi. La Champagne est représentée uniquement par Roland Meyer. Merci à lui d'être venu malgré ses obligations le contraignant à repartir le samedi fin d'après-midi. Martine et Sylvain nous retrouvent samedi pour l'apéritif,

Dix-sept équipages participent à ce week-end Spécial Bulles. Nous avons eu quelques annulations dans la semaine qui a précédé, principalement dues aux conditions météorologiques dont furent victimes Nicole et Daniel Chauchat, bien connus au club. Leur résidence des Bordes à côté de Villeneuve-sur-Yonne a été inondé avec deux véhicules noyés dans le garage sous 1,10 mètres d'eau, dont la TR6. Nous espérons que ce ne sera pas trop à conséquences pour tous ceux qui en sont victimes.

Vendredi 10 juin

A 14 heures, nous visitons la Biscuiterie Fossier à Reims, puis la maison de Champagne Pommery-Vrankel. C'est une demeure impressionnante et la visite est exceptionnelle. Le club a le privilège d’être reçu dans un salon particulier. Ensuite, certains peuvent visiter la cathédrale.

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En soirée nous nous retrouvons au sud d’Épernay à l'Auberge Champenoise de Moussy pour la soirée et la nuit. Le champagne premier cru coule à volonté lors de l'apéritif et le nombre de bouteilles consommé étonne la Direction.
 

Samedi 11 juin

Malgré cette performance, samedi matin au petit déjeuner, tout le monde semble en bonne forme pour prendre la direction de Fleury-la-Rivière. Nous visitons la Cave aux Coquillages, le propriétaire ayant creusé des galeries dans la colline. Cette balade est passionnante, d’autant plus que l’exploitant est vigneron, il nous fera bénéficier de deux dégustations avant de repartir.

Nous rejoignons le village d'Hauvillers, berceau du champagne où le célèbre Dom Pérignon est inhumé. Il est midi et nous avons prévu une dégustation de quatre champagnes différents chez Pierre Gobillard. Comme la qualité est bien là avec des prix très sages, le vigneron enregistre de nombreuses commandes. Nous rejoignons le village de Cumières par les vignes pour déjeuner au Caveau. Au menu, un petit trou champenois est de rigueur.

Vers 15h30 nous arrivons à Epernay chez Mercier, A cause des intempéries qui ont précédé notre visite, une partie de la voûte s'est éboulée, nous n'aurons donc pas droit à la balade dans les caves en petit train. Nous apprenons en même temps qu'à Reims, une rue s'est effondrée au passage d'un camion !

En soirée, nous sommes dans le vieux Troyes, superbe cœur de ville pavé, riche en colombages comme l'Alsace, avec des ruelles étroites et des façades colorées. Le parapluie est de rigueur pour rejoindre le restaurant les Mignardises, à quelques centaines de mètres de là, où nous passons la soirée dans la très bonne ambiance habituelle.
 

Dimanche 12 juin

Ce matin, les voitures restent au garage, nous visitons le musée de la Pensée Ouvrière. En fin de matinée nous nous dirigeons vers Chaource, au golf du château de la Cordelière, pour y déjeuner avant de nous séparer,

Venus de Lyon, Robert et Pascale Gozal nous ont quittés un peu plus tôt à cause des kilomètres. Nous sommes tous sortis sur le perron du château pour leur souhaiter bonne route. Un peu plus tard nous nous séparons et rentrons chacun dans notre région pour digérer cet excès de bulles avec les yeux pétillants.

Ile de France et Normandie
 

dimanche 17 avril 2016

par Dominique Prieur - animateur de la région Ile de France

Sortie inter-régionale

Nous nous retrouvons tous par un dimanche relativement ensoleillé, les Parisiens, devant le château de Thoiry et les Normands à Saint-André de l’Eure, accompagnés par Jean-Jacques Robert, animateur de la région Normandie du Triumph Club de France.

Après le café, nous parcourons de petites routes de campagne afin de nous rejoindre dans l’enceinte du château d’Anet pour la visite prévue. Les trente-neuf participants exposent un ensemble de dix-neuf modèles Triumph. Nous admirons ainsi une Spitfire 1500, une Herald, une Vitesse, une Renown, trois TR3, quatre TR4, une TR5, une TR250, cinq TR6 et une TR7.

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Anet le dimanche

C’est en 1547 que Diane de Poitiers, veuve de Louis de Brézé, Grand Sénéchal de Normandie, fit commencer la construction du château d’Anet. Cinq années devaient suffire à l’achèvement des travaux que dirigea le célèbre architecte Philibert de l’Orne et auxquels collaborèrent Benvenuto Cellini, Jean Cousin et Léonard Limousin. En 1566, Diane de Poitiers mourrait à Anet. Selon son désir et pour abriter son tombeau, magnifique œuvre de Pierre Bontemps, sa fille Louise de Brézé, Duchesse d’Aumale, fit élever près du château la chapelle funéraire qui vient d’être restaurée.

Au XVIIème siècle, le château appartînt aux ducs de Vendôme qui y apportèrent de profonds remaniements : l’escalier d’honneur fut construit par Claude Desgots en 1680 ainsi que le Pavillon du gouvernement. Le canal fut creusé à cette époque sur des plans de Le Nôtre. Au XVIIIème siècle, la Duchesse du Maine, puis le Duc de Penthièvre y menèrent grand train.

La révolution et les années qui suivirent, faillirent amener l’anéantissement du château. Confisqué, vendu comme bien national, il fut d’abord mis à sac, puis les démolisseurs s’attaquèrent à l’édifice, le corps du logis central et l’aile droite furent alors détruits.

A partir de 1840, commence l’ère des restaurateurs. Cinq générations de propriétaires appartenant à la même famille ont réussi avec goût et patience à rendre une part de sa splendeur d’autrefois à ce beau domaine, un des joyaux de l’architecture française.
 

La Chaussée d’Yvry

Après cette visite très enrichissante nous rejoignons le Restaurant « Le Golf Parc » à la Chaussée d’Ivry. A la fin du repas, notre ami Jean-Pierre Tricard nous présente son dernier ouvrage « Mais pourquoi moi ? », qui vient juste de sortir dans les librairies. « Thriller, amour, sexe, voyage, tout est réuni dans ce livre pour vous tenir en haleine jusqu’à la dernière page et même après… ».

Trois mannequins posent avec les derniers articles de la boutique, en vente sur le site du club. Un repas un peu trop long certes, mais qui a eu le mérite de donner du temps pour des échanges fructueux entre anciens et nouveaux membres du Triumph Club de France.

On the road again

Le parcours se poursuit le long de l’Eure puis des méandres de la Seine jusqu'à la route des crêtes au-dessus du château de la Roche-Guyon, terme de notre sortie.