Le Périgord en Auvergne
Sortie interrégionale
du vendredi 3 au dimanche 5 juillet 2015
Diaporama proposé par Paul Benz
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Visite de deux sites hauts en histoire
samedi 11 et dimanche 12 avril 2015
par Christian Campion
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Château de La Rochefoucault | Citadelle de Brouage |
Sous un temps maussade, mais non pluvieux, nous nous sommes fixés rendez-vous au pied du château de Chalais en Charente. Par coquetterie, mais surtout à cause de nos anciennes qui sont parfois sujettes à de petits soucis mécaniques, nos amis bordelais sont arrivés avec un très léger retard et en ordre dispersé.
Le temps de faire l'appel et vu les rendez-vous pris pour le déjeuner, nous n'avons pas suivi l'itinéraire prévu, mais les routes prises nous ont permis de découvrir de très jolis paysages, des villages mignons comme tout et des demeures somptueuses. Il faudra refaire ce circuit afin de mieux apprécier cette partie sud de la Charente.
Arrivés à La Rochefoucauld, nous avons déjeuné dans un restaurant très sympathique situé au pied du château. Que cela soit au niveau du cadre, du personnel dynamique et efficace et de la qualité de la cuisine, l'ensemble des convives a largement aimé. Les conversations ont été chaleureuses et animées, ce qui a permis à ceux qui ne se connaissaient pas de pouvoir s'apprécier. Certains n'ont pas compris pourquoi un Boeing 747 a été durant un moment au centre de la conversation... Ensuite, nous avons visité le château, guidés et bénéficiant de l'exposé très intéressant de l'habitante des lieux.
Enrichis de ces pages d'histoire, nous devons prendre la route pour la ville de Saintes. Avec beaucoup de regrets, mais plein de promesses, nous nous sommes séparés, certains bordelais ne pouvant poursuivre le périple.
Arrivés à l'hôtel à Saintes, nous posons les valises et nous faisons une courte découverte de la ville chargée d'histoire, là aussi, il faudra revenir compléter. Un petit resto plein de charme à proximité de l'hôtel nous a permis de terminer cette journée de façon très conviviale.
Le lendemain matin, un équipage local vient nous rejoindre pour passer le dimanche avec nous. Après un petit-déjeuner réconfortant, cap sur la citadelle de Brouage. Cette citadelle, située à proximité de Marennes, bien connue pour ses huitres, a été un haut lieu du commerce du sel, grâce à son port. Au fil des ans, l'anse où est cette citadelle s'est ensablée et elle a perdue tout intérêt. Abandonnée, Brouage a repris vie depuis 1982 ! C'est la ville natale de Samuel de Champlain, fondateur de la ville de Québec. Midi étant passé, nous nous sommes rapprochés du restaurant situé dans la citadelle.
Après le repas, nous avons pris la route longeant la côte de l'océan, puis celle le long de l'estuaire, pour nous quitter face aux vignobles du Médoc, mais ceci est une autre histoire...
Sortie interrégionale en Aquitaine
Régions Bordelais et Poitou-Charentes
samedi 4 et dimanche 5 octobre 2014
par Martine Campion
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Ce week-end des 4 et 5 octobre, première sortie interrégionale des régions Bordelais et Poitou-Charentes avec quatre 4 équipages : Triumph TR2, TR3A et deux TR4A IRS.
Samedi, rendez-vous 9 heures à Chalais-en-Charente, pour une visite du château. Merci, Monsieur Yves Lecoq de restaurer notre patrimoine et de nous permettre d'en profiter. Après passage du rare pont-levis qui fonctionne encore, direction Pillac où nous attendaient nos amis anglais du Manoir de Longeveau : une entente cordiale en petit comité.
Mais « timing is timing », nous repartons à travers la belle campagne charentaise pour visiter les chais de Rémy-Martin. Une guide très sympa, rien que pour nous ! Et, bien sûr, la visite se termine par une dégustation. Nous en avons tous bien profité, mais avons bu avec modération. En revanche, les TR marchent mieux avec du Cognac dans le coffre… Les narines encore émoustillées par le breuvage divin, nous prenons la direction de Roullet-Saint-Estèphe, pour notre soirée-étape à « la Vieille Etable ». Merci à Christine pour le très bon repas et le copieux petit-déjeuner.
Départ le dimanche matin en mettant le cap à l'ouest, pour retrouver le soleil après une nuit de déluge, quelle chance, même si la température a bien chuté. Nos anciennes étant, comme vous le savez tous, imprévisibles et capricieuses, nous perdons Michel et Francine de la région Périgord, car la voiture chauffant par intermittence. Ils se sont arrêtés, le pot d’échappement s’est « déboité » et ils ont eu besoin d'un pont à Pons !
Un autre pont nous a transbordés à Rochefort, au dessus de la Charente, avant que nous ne prenions la direction de Marennes, via une petite route traversant l’étonnante citadelle de Brouage.
Au restaurant, nous attendait une TR3A de Saintes qui avait pris connaissance de notre sortie sur le site du Triumph Club de France. Ce fut très sympa de discuter pendant le repas et de convaincre ce futur membre potentiel. Nous les avons abandonnés à Marennes et nous nous sommes quittés à Barbezieux pour rentrer chacun vers son domicile à regret.
Le temps magnifique et l'ambiance chaleureuse ont fait de week-end une promenade bien agréable. Espérons que pour la prochaine sortie de plus nombreux équipages nous rejoindrons et pourrons ainsi profiter d'autres découvertes régionales.
8ème Triumph Auvergne Tour
Un petit tour dans le Berry
28 et 29 juin 2014
par Jean-Paul Lamy
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A l’évidence, sa province est trop petite pour notre vénéré shérif, éminent organisateur de ce 8ème Auvergne Tour. Voilà qu’il nous entraîne au cœur du Berry, avec la complicité de ses pairs de Bourgogne et de Champagne. Le programme est bien attractif et le mot Sancerre recèle sans aucun doute un effet magique, allez savoir pourquoi ? On voit ainsi arriver des amis accourus d’autres régions : Ile de France, Provence-Méditerranée, Rhône-Alpes, Touraine et même Helvétie. Finalement, ce sont vingt-trois équipages qui ont répondu à l’appel.
Vendredi soir, sur le parking de l’hôtel Kyriad Sud de Bourges, le ciel est bien bas mais la pluie a cessé. Les dernières Triumph arrivent, capote et « side-screens » bien en place. La plupart des décapotables barbotent dans les flaques, d’autres plus originales voyagent en première classe, juchées sur de splendides remorques de cirque. Aussitôt déchargées de leur plateau, les belles sont immédiatement soustraites aux regards inquisiteurs et pudiquement voilées sous une burqa intégrale.
Une météo plutôt capricieuse, c’est presque devenu une habitude ces dernières années. Ces giboulées de printemps plutôt attardées sont l’occasion rêvée de rappeler aux Anglais qu’il leur reste quelques progrès à faire en matière d’étanchéité et de visibilité. Cela explique peut-être pourquoi beaucoup de leurs Triumph sont équipées de sièges « baquets ». Et dire que Sylvain n’a pas amené la boutique du club, plus précisément les parapluies qui se seraient si bien vendus ! Heureusement, de belles éclaircies nous font découvrir des horizons insoupçonnés.
L’apéritif tant réclamé est finalement servi en terrasse. On célèbre les retrouvailles, on exhume des souvenirs de campagnes triomphantes. S’il y avait bien un unique participant roulant en solitaire, un équipage est venu à trois : le conducteur, sa passagère et leur inséparable « Yorkshire » format « boîte-à-gants », assez calme au demeurant, mais plutôt bruyant dès que quelqu’un s’amuse « bêtement » à le contrarier. Cela vous fait-il penser à quelqu’un que nous apprécions tous ?
Têtue comme une ânesse berrichonne, une TR7 plus noire que noire, venue des profondeurs de l’Allier, refuse tout service une fois arrivée à destination. Tous les hommes présents se précipitent sous les atours relevés de la belle anglaise pour donner un avis plus ou moins éclairé sur l’allumage défaillant et proposer une aide désintéressée. Pour une arrivée en fanfare, c’est la batterie qui fait défaut !
Avant le dîner, notre nouveau président fraichement élu et notre vieux briscard de shérif présentent le programme du lendemain, puis chacun regagne sa chambre. La nuit est calme, l’exiguïté des lieux interdisant définitivement toute fantaisie. Pendant ce temps, quelques inconditionnels du ballon rond veillent tard, otages de leur addiction, une compétition importante aurait lieu, paraît-il, dans un pays lointain.
Samedi de bonne heure, après le petit déjeuner des équipages et la vérification des niveaux, c’est le départ vers le domaine de « La Rossignole », perdu dans les collines du Sancerrois. Nous y attendons assez longtemps quelques équipages définitivement hermétiques à la précision chirurgicale du road-book et partis « jardiner » gaiement dans le vignoble.
Les viticulteurs du domaine sont intarissables sur leur métier, que dis-je, sur leur art. C’est extrêmement instructif, souvent inédit, parfois inattendu, toujours passionnant. Venu en voisin, un producteur de crottin de Chavignols nous dévoile sa vie passionnante auprès de ses chèvres. Mais trêve de discours, c’est l’heure de la dégustation tant attendue : vins blancs, rosés, et rouges de Sancerre et de Menetou-Salon, sans oublier les incontournables crottins ! Puis c’est la ruée sur les achats, c’est pire que l’ouverture des soldes. Seule l’exiguïté du coffre des Triumph met un frein à la fièvre acheteuse qui a contaminé notre groupe.
Il est temps de rallier le lieu du déjeuner. Les paresseux du road-book se tapissent en embuscade au débouché du domaine, espérant repérer et suivre un poisson pilote fiable. Cette race de navigateurs crédibles est malheureusement en voie de disparition, certains l’apprennent à leurs dépens.
Le soleil est revenu. Isolée au bout d’une longue allée, loin des routes fréquentées, la ferme des Barreaux est un enchantement à tous points de vue. D’abord nous découvrons des animaux exotiques, rares, incroyables même, vivant là en liberté. C’est le cas d’un splendide coq multicolore en uniforme de parade, de poules à la robe atypique, de deux petits cochons apprivoisés bien apeurés. Le cadre, l’accueil et le service de la ferme des Barreaux sont un véritable bonheur. La qualité des mets n’est pas en reste. Tous les participants parleront encore longtemps et avec émotion du confit de canard divin, de son accompagnement sublime, de la tarte inoubliable.
Repus, tous les équipages quittent le Sancerrois pour retourner dans le Berry. Les organisateurs nous ont recommandé de visiter en chemin un site original : la « cathédrale » de Jean Linard. Pour d’aucuns, culturellement corrects et fiers de leur image d’amateurs éclairés, c’est du grand art qui confine au génie. Pour d’autres, c’est tout simplement le délire non canalisé d’un obsédé du carrelage cassé, peut-être même conscient de sa supercherie, bref un client de choix pour les psys. Décidément, l’art moderne est loin de faire l’unanimité. La preuve, quelques Triumph ralentissent bien et jettent un œil, mais redoutant le pire, ne s’arrêtent surtout pas.
Retour vers Bourges. Les voitures traversent la forêt de Ménetou. La voûte de verdure est si dense que l’on croit qu’il fait déjà nuit. La pluie menaçante est repartie de plus belle : remontage de capote à la hâte pour les plus optimistes et pour tous, contemplation lénifiante du ballet saccadé des essuie-glaces et ouverture de la chasse à la buée.
Le soir, les organisateurs nous proposent un remake du Triumph Event, format province : une soirée de gala « light ». Remerciements et « gratulations » en tous genres, remise de prix sur des critères opaques que personne ne comprend mais qu’importe, c’est la bonne humeur générale. Le président rappelle le rôle essentiel joué par le discret régional de l’étape dans la préparation de cette fête. Merci donc à notre ami « berruyer » Patrick. Enfin, tiens, tiens, le président fait aussi appeler la serveuse afin de lui remettre une plaque de Rallye en souvenir…
Puis c’est la séquence émotion. Deux présidents, l’ancien et le nouveau, rappellent le rôle déterminant joué depuis des lustres sur des kilomètres et des milles par Patrice dans l’élaboration des Road-books. Ce spécialiste pointilleux et incontesté du « TDSLRP » (1), les connaisseurs apprécieront, reçoit le diplôme extrêmement sélectif et envié de Grand Connétable du Road-Book.
Et là, ô surprise, nos amis helvètes décident de prendre de façon éclatante une revanche spectaculaire qu’ils mijotaient sournoisement. Ils n’ont pas oublié que lors d’une sortie interrégionale précédente leur beau cabriolet MGB, d’un vert indéfinissable que seuls des anglais osent imaginer, avait reçu le prix de la couleur la plus « improbable », quelle litote ! Pour venger cet affront, ils nous offrent une tablette « Toblerone », mais pas n’importe laquelle, une énorme barre de chocolat XXXL de plus de quatre kilos : la vengeance est un plat qui se mange froid, mais si délicieux ! Il faut pas mal de temps, de patience et d’adresse pour dépecer le considérable échantillon du savoir-faire suisse.
Dernière nuit et dernier petit déjeuner à l’hôtel Kyriad avant de se rendre au cœur de la vieille ville de Bourges. Le grand parvis pavé de la cathédrale, fermé à la circulation, s’ouvre exceptionnellement pour accueillir la cohorte multicolore des Triumph. Quel spectacle de les voir alignées devant l’édifice du XIIIème siècle ! Le soleil est de retour et les photographes s’en donnent à cœur joie.
Nous nous séparons en deux groupes pour visiter la cathédrale et la ville haute. Les commentaires de notre guide sont clairs et bien appropriés. Notre ami Yves, dont l’érudition nous étonne toujours, apporte quelques informations complémentaires. Nous demeurons tous béats d’admiration devant les merveilleux vitraux séculaires, miraculeusement préservés des outrages du temps et des guerres. Nous apprenons la splendeur passée de la ville : Bourges a été capitale de la grande Aquitaine, allant des Pyrénées à la Loire, puis capitale du royaume de France, avant de devenir la préfecture assez tranquile que nous arpentons aujourd’hui. Nous sommes agréablement surpris par le charme des petites rues et des anciennes maisons à colombage. Lorsqu’on traverse la ville basse de Bourges en voiture, on ne peut deviner le caractère si particulier de la ville haute, à l’abri de ses remparts ancestraux.
L’heure tourne. Il faut quitter le parvis de la cathédrale en franchissant, voiture après voiture, la bite escamotable qui ne demande qu’à se relever. Heureusement, le shérif et sa chère épouse se chargent de donner le tempo. Le convoi s’ébranle ainsi lentement vers Saint-Germain-du-Puy, aux portes de Bourges, où nous sommes attendus pour déjeuner.
Le Vieux Moulin est un endroit magnifique, avec son parc, son bief, ses eaux tranquilles et la grande roue qui ne demande qu’à tourner. Après un apéritif local, nous déjeunons bien au calme, protégés par la terrasse couverte qui nous est réservée. Le repas est à la hauteur de la réputation de l’endroit, bravo et merci à ceux qui ont su dénicher un restaurant d’une telle qualité, si sympathique et bien adapté pour clore cette belle sortie interrégionale.
Un dernier mot très, très bref du président, c’est tout à son honneur, quelques annonces de Willy, notre nouveau responsable de la communication tout récemment intronisé, puis la fête et les quelques averses se terminent ensemble. Ce sont les embrassades de rigueur et chacun reprend sa route, en attendant une autre sortie tout aussi réussie.
(1) TDSLRP : Comprendre « Tout Droit Sur La Route Principale » et surtout pas « Tourner à Droite Sur Le Rond-Point ».
Pour nos amis anglophones : convertir « TDSLRP » en « SOTMR » c'est-à-dire « Straight On The Main Road ». Evident, non ?
Bazas et Biscarosse
samedi 21 et dimanche 22 juin 2014
par Alain Bréchet
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Ce samedi et ce dimanche, c’est la sortie interrégionale de fin de printemps du Bordelais, du Pays Basque et du Périgord. Si le nombre de participants est un peu décevant, l'ambiance est excellente avec des guides-conférenciers de grande qualité : visite de Bazas, du château de Duras et découverte des côtes de Duras. Merci au domaine « Dame Bertrande » que je recommande vivement à tous ceux que le traitement bio intéresse. De l'avis général, les repas sont fort agréables, à « l’Absolu », au domaine de Fompeyre comme au « Biscantou ».
Dimanche 7 Septembre, ce sera notre prochaine sortie vers Aubeterre. Je demande à tous de noter cette date sur leur agenda. En effet, sur les quatorze membres de la région Bordelais, je n'en connais pas encore sept, ce que je regrette évidemment !
Comme tout animateur de région, je demeure à votre écoute. Téléphonez-moi ou envoyez-moi un mail, même si vous ne pouvez pas participer à notre prochaine sortie. A propos, si vous venez vers la presqu'ile de Cap Ferret entre le 7 et 15 juillet, n'hésitez pas : mon adresse est sur le site du Triumph Club de France.